Déclaration de la provenance et de l’origine des fourrures : encore et toujours des lacunes
Catégories Non classifié(e)Le 13 octobre 2022, l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) rappelait dans un communiqué que les consommatrices et consommateurs doivent « connaître la provenance et le mode de production d’une fourrure ». Pourtant, le rapport sur les contrôles de la déclaration des fourrures réalisés en 2021 et 2022 a montré une fois de plus que l’obligation de déclarer est mise en œuvre de manière très lacunaire. En effet, dans deux tiers des points de vente contrôlés, l’OSAV a contesté les déclarations en raison d’informations erronées ou manquantes.
Sur 131 contrôles auprès de petites entreprises, de boutiques en ligne et de grandes chaînes de magasins, 87 d’entre (soit 66%) ont donné lieu à des contestations. L’OSAV a annoncé vouloir durcir son dispositif d’application.
Les produits contestés ont montré que la déclaration de leur provenance et de leur origine manquait dans 11% des cas, ou qu’elle était erronée dans 16% des cas. Au total, 48% des produits contestés étaient des cols de veste en fourrure. L’OSAV a indiqué que « la majorité des produits de la pelleterie incriminés étaient en fourrure de chiens viverrins, de renards arctiques et de coyotes ».
Pourtant, il est obligatoire d’étiqueter clairement les produits comme « fourrure véritable » et de décrire plus précisément l’origine de la peau (c’est-à-dire la méthode d’élevage ou de capture de l’animal dont provient la fourrure).